Logbiermé / Trois-Ponts

Il pleut ce matin. L'âne broute librement dans le pré à côté du gîte. On déjeune et on attend la fin de la pluie, ce qui se produit à 11h. Départ de Logbiermé. Cette fois-ci, on part tout droit vers Trois-Ponts, le trajet sera plus court et en pente descendante. Inutile de se presser donc. Comme tout est mouillé, on reste un peu sur la route (pas grave car il passe un véhicule par quart d'heure).

Une heure plus tard nous sommes à Wanne. Superbe village avec un château transformé en gîte, des maisons en pierre, des grands arbres, une grande plaine de jeu (déserte) pour les enfants devant l'église. On domine la région.

Un resto nous tend les bras (ça tombe bien c'est le seul du coin et il est midi). On mange donc à La Métairie. Chance : c'est un super resto qui ne propose pas que des omelettes, des pizzas et des moules frites. L'accueil y est chaleureux. La présentation des plats est aussi belle que la maison et ses jardins. Il y a même une salade à base de Quorn au menu (jamais rien mangé d'aussi bon dans un resto pourtant pas végétarien). Adresse conseillée !

On repart vers 13h30. On contourne Aisômont par les bois. C'est toujours aussi beau. On rejoint le GR 572 de la Salm, puis on oblique vers le haut pour reprendre le GR 571 de l'Amblève, qui suit les hauteurs au lieu de redescendre tout de suite vers la vallée.

Pauline broute librement pendant une pause et décide de s'en aller toute seule, Eléonore la rattrape ! Le bois est rempli de grosses fourmilières, ambiance inquiétante...

Le GR nous mène à la Tour Leroux, une tour panoramique au sommet de laquelle on a une vue imprenable sur Trois-Ponts et la vallée en-dessous. Photo puis on reprend la partie la plus délicate de la descente: un sentier étroit et fortement incliné qui aboutit sur la route derrière la gare de Trois-Ponts. Ici tout le monde descend de l'âne et il faut guider Pauline prudemment pour qu'elle ne s'emmêle pas les sabots.

A la sortie du bois, juste au-dessus de la gare, un tourniquet ! Destiné à empêcher les motos de monter, il gêne aussi le passage des ânes. Enfin, on s'en sort. Il est 16h et nous déposons nos deux sacs à la gare. Nous allons reconduire Pauline à son propriétaire et acheter des glaces que nous mangerons sur le quai en attendant le train de 16h50 pour Liège.

Eléonore profite de l'absence des bagages sur l'âne pour monter à cheval sur Pauline et tirer les rênes pour avancer seule jusqu'à la plaine des ânes (ça marche, en plus).

Adieux à Pauline et déjà fin de l'aventure. Ce fut très court. Sans doute un jour remettrons nous ça. Les enfants ont beaucoup aimé la randonnée et ont eu du mal à se détacher de leur âne...