vendredi, août 3 2007

Vendredi 3 : A la découverte de Dublin

Début de journée historico-ludique à Dublinia.
Trois heures dans le passé de Dublin: Moyen-Age et période Viking. En matière de muséologie, on a rarement vu aussi bien. Des décors, du contenu (avec des feuillets en français et de l'audio traduit en français aussi), et de l'interaction bien concrète.

Les filles se déguisent, écrivent leur prénom en runes (alphabet viking), tentent de reconnaître les épices vendues sur les marchés médiévaux, s'essayent aux jeux de foire, découvrent l'horreur de la peste noire, s'acharnent sur un condamné avec des balles avant de se poser des questions sur le système judiciaire du Moyen Age, apprennent ce que les Vikings mangeaient etc.

Après-midi, on profite du beau temps pour découvrir la ville: Hôtel de ville, château de Dublin, Trinity College, parcs...

Instant étrange, élément intrus dans un carrefour bruyant, envahi de piétons et de voitures: une joueuse de harpe donne un petit récital...

jeudi, août 2 2007

Jeudi 2: Vers Dublin

Magique!!!

Alors qu'on venait de monter sur le pont pour prendre l'air et ainsi aider Marie à surmonter son léger mal de mer, on est accueillies par des dauphins!!!! Etonnement, stupeur, surprise, on s'approche, on regarde mieux, et oui, ce sont bien des dauphins, par dizaines, qui sautent joyeusement dans l'eau tout près du bateau! Ils semblent si petits, si mignons, si nombreux.

Je sors l'appareil photo, j'essaie de cadrer... Impossible! Comment savoir d'où un dauphin va surgir? Et quand il apparaît, on n'a pas le temps d'enclencher l'appareil photo qu'il a déjà replongé... C'est d'autant plus décevant que Luc et Caroline sont dans la cabine. C'est pour Caroline que j'ai le plus mal au coeur: le dauphin est, avec le papillon, son animal préféré. Le moment magique aura duré une dizaine de minutes. Luc et Caroline nous ont rejoints trop tard.

Quelques heures plus tard, voici la côte irlandaise, sous le soleil. On mange un sandwich sur une terrasse du port de Rosslare. On monte ensuite dans un car vers Dublin. "Eh! On roule à gauche, ici!, s'écrie Caroline, et les volants sont à droite, c'est trop cool..."

A 16h, on est dans la capitale irlandaise. On s'installe dans le quartier branché de Temple Bar. Caroline trouve la ville trop bruyante. Avec Marie, Eléonore essaie de lire un menu de resto avec un accent anglais. Trop drôle!

Le soir, on déambule dans le quartier. Des musiciens animent les rues. A 20h, on s'installe au premier étage d'un pub. La musique démarre peu de temps après. Un violon, une guitare, une flûte, un bodhran... Ambiance! On reste là jusque 21h30.

mercredi, août 1 2007

Mercredi 1er août: Départ en trains et ferry...

C'est le grand jour!

Grande transhumance, sur le mode "transports en commun nombreux et variés". On rejoint la gare de Namur, pour prendre le Thalys de 7h20. A Paris, on passe de la gare du Nord à la gare Saint Lazare en bus. Puis on prend un deuxième train vers Cherbourg.

A 14h, on est à bon port... Après tant d'heures en position assise, tout ce qu'on a envie de faire, c'est marcher pour se dérouiller les jambes et voir un peu de la ville portuaire avant de monter dans le bateau... Pas de chance! Vigipirate (on n'a pourtant vu aucun pirate) a fermé les consignes à bagages de toutes les gares françaises, paraît-il... Luc reste donc de faction auprès de nos sacs et les quatre nanas vont se promener le long de l'eau. On s'arrête devant le Redoutable (un sous-marin mis à sec). Les filles n'en reviennent pas de sa taille: "C'est grand!"

17h: on embarque à bord du Normandy. Les filles le trouvent énorme, et comme nos deux cabines sont tout au fond, on se muscle les jambes dans les escaliers! On mange, puis on va voir un spectacle de magie et de musique. On sort ensuite admirer le soleil qui descend doucement sur la mer... Le temps est délicieux, même si le vent nous glace.

La mer est calme. On va se coucher. A six heures du matin, les filles se réveillent et font un Pictionnary. On entend des fous rires à travers la cloison. Ambiance!!! Le silence revient, elles se sont rendormies...

mardi, juillet 31 2007

Détails pratiques

Si un tel voyage vous tente, voici quelques détails pratiques avant de tenter l'expédition !

La moyen le plus rapide pour rejoindre l'Irlande est bien sûr de prendre l'avion. Cependant c'est aussi le plus destructeur pour l'atmosphère... Deux compagnies volent vers Dublin: Aer Lingus et Ryanair (qui pratique un harassement social inimaginable en Belgique vis-à-vis de son personnel, à éviter donc absolument !).

Par voies terrestres et maritimes, deux trajets sont possibles:

  • par la France et la liaison maritime Cherbourg-Rosslare
  • par l'Angleterre via le tunnel sous la manche et la liaison maritime Holyhead-Dublin

Beaucoup de gens qui prennent ces deux chemins sont en voiture. Nous avons choisi de prendre le train ! Et aussi le chemin le plus long (via Cherbourg), pour avoir la chance d'effectuer un trajet en bateau qui est une véritable traversée d'océan de 18 heures. C'est sans doute aussi la seule occasion de pouvoir dormir une nuit dans une cabine de ferry... et de voir vraiment la mer.

A noter aussi que cette formule de voyage (train + bateau) est la plus chère, ce qui est assez injuste puisque c'est la façon la plus écologique de se déplacer (à quand une véritable taxe CO2 pour rétablir l'équilibre ?).

Le mémo pratique de notre trajet aller jusqu'en Irlande :

  • TGV Namur-Paris (Gare du Nord)
  • Bus 43 (Gare du Nord -> Gare Saint Lazare)
  • Train Paris - Cherbourg
  • Taxi Cherbourg (Gare SNCF -> Gare maritime, il y a une navette de bus à certaines heures seulement)
  • Ferry Cherbourg - Rosslare

En Irlande, nous avon utilisé le train ou le bus selon les trajets à parcourir. Le train irlandais est confortable et agréable mais il n'y en a pas beaucoup et ils ne vont pas partout. Les bus effectuent les liaisons inter-villes et campagne plus régulières et sont moins chers (mais on a moins de place !). Il y a des billets familles intéressants tant pour le bus que pour le train. En bus, les allers-retours en semaine sont moins chers que le week-end.

Globalement le train et le bus permettent de rencontrer des gens, de parler, de lire, ce qui rend les déplacements souvent plus gais que sur une autoroute.

Pour la roulotte, il faut savoir qu'elles sont prévues pour quatre. Il y a moyen d'y loger à cinq, mais en se serrant... Si les enfants sont petits ils peuvent dormir à trois dans un même lit (prévu pour deux). Ce n'est toutefois pas optimal. Nous avons demandé et reçu une tente pour loger un ou deux enfants à l'extérieur. Même à quatre, les lits ne sont pas très grands dans la roulotte. Enfin, le confort ne doit pas être votre préoccupation principale pour ce genre de voyages (sinon optez plutôt pour le B&B).

Les roulottes ont une bonbonne de gaz, un raccordement électrique et un système pour puiser l'eau dans un bidon. Il y a des douches et des toilettes à chaque point d'arrêt. Les roulottes ne sont pas chauffées, quand il fait humide ce n'est donc pas facile de sècher ses vêtements... A nouveau, ça fait partie de ce genre de voyages. Les jours où il pleut (cela arrive de temps en temps), l'humidité pèse sur le moral. Mais il y a quand même de superbes journées ensoleillées en Irlande (si si !).

En roulotte en Irlande

Et voilà, nous allons partir pour un petit tour en Irlande... Un petit trip sympa et original. Une semaine en roulotte dans le Mayo (à l'ouest de l'Irlande, à côté du célèbre Connemara et de ses innombrables lacs !).

Pour prendre le temps, nous avons décidé de prendre le bateau. C'est plus lent (et plus cher) que l'avion mais infiniment plus gai quand on aime les voyages au rythme du vent... Ce mercredi 1er août, le train nous mènera de Namur à Cherbourg (via Paris), où le ferry quitte le continent pour rejoindre l'Irlande en 18 heures. Une nuit de traversée et l'île verte se livrera à nous.

Arrivée à Rosslare, dans le sud de l'Irlande puis nous serons à Dublin jeudi dans l'après-midi, où nous passerons quelques jours, avant de rejoindre Belcarra (via le train Dublin-Castlebar). C'est là que nous allons prendre possession de notre roulotte (et du cheval qui va la tirer pendant une semaine.

Une semaine sur les petites routes du Mayo, à faible allure (5km/h maximum, 15km par jour). Une vie de bohémiens en quelque sorte : on mangera, dormira, vivra dans cette petite maison sur quatre roues. :-)

Le parcours est planifié à l'avance. On s'arrête à des points équipés pour l'accueil de la roulotte : fermes, pubs, ... Indispensable pour se ravitailler en eau, prendre une douche et se laver par exemple. Sinon le parcours nous mènera à travers la campagne irlandaise le long des lacs (à la frontière du Connemara !).

mardi, juillet 27 2004

Logbiermé / Trois-Ponts

Il pleut ce matin. L'âne broute librement dans le pré à côté du gîte. On déjeune et on attend la fin de la pluie, ce qui se produit à 11h. Départ de Logbiermé. Cette fois-ci, on part tout droit vers Trois-Ponts, le trajet sera plus court et en pente descendante. Inutile de se presser donc. Comme tout est mouillé, on reste un peu sur la route (pas grave car il passe un véhicule par quart d'heure).

Une heure plus tard nous sommes à Wanne. Superbe village avec un château transformé en gîte, des maisons en pierre, des grands arbres, une grande plaine de jeu (déserte) pour les enfants devant l'église. On domine la région.

Un resto nous tend les bras (ça tombe bien c'est le seul du coin et il est midi). On mange donc à La Métairie. Chance : c'est un super resto qui ne propose pas que des omelettes, des pizzas et des moules frites. L'accueil y est chaleureux. La présentation des plats est aussi belle que la maison et ses jardins. Il y a même une salade à base de Quorn au menu (jamais rien mangé d'aussi bon dans un resto pourtant pas végétarien). Adresse conseillée !

On repart vers 13h30. On contourne Aisômont par les bois. C'est toujours aussi beau. On rejoint le GR 572 de la Salm, puis on oblique vers le haut pour reprendre le GR 571 de l'Amblève, qui suit les hauteurs au lieu de redescendre tout de suite vers la vallée.

Pauline broute librement pendant une pause et décide de s'en aller toute seule, Eléonore la rattrape ! Le bois est rempli de grosses fourmilières, ambiance inquiétante...

Le GR nous mène à la Tour Leroux, une tour panoramique au sommet de laquelle on a une vue imprenable sur Trois-Ponts et la vallée en-dessous. Photo puis on reprend la partie la plus délicate de la descente: un sentier étroit et fortement incliné qui aboutit sur la route derrière la gare de Trois-Ponts. Ici tout le monde descend de l'âne et il faut guider Pauline prudemment pour qu'elle ne s'emmêle pas les sabots.

A la sortie du bois, juste au-dessus de la gare, un tourniquet ! Destiné à empêcher les motos de monter, il gêne aussi le passage des ânes. Enfin, on s'en sort. Il est 16h et nous déposons nos deux sacs à la gare. Nous allons reconduire Pauline à son propriétaire et acheter des glaces que nous mangerons sur le quai en attendant le train de 16h50 pour Liège.

Eléonore profite de l'absence des bagages sur l'âne pour monter à cheval sur Pauline et tirer les rênes pour avancer seule jusqu'à la plaine des ânes (ça marche, en plus).

Adieux à Pauline et déjà fin de l'aventure. Ce fut très court. Sans doute un jour remettrons nous ça. Les enfants ont beaucoup aimé la randonnée et ont eu du mal à se détacher de leur âne...

Trois-Ponts / Logbiermé

Il est 11h30 et nous traversons Trois-Ponts avec l'âne, sur le trottoir. Au début, on est très circonspect (et si le quadrupède prenait peur à cause du trafic ?). Mais tout se passe bien. Pour sortir de Trois-Ponts, qui est au fond d'une vallée au confluent de la Salm et de l'Amblève, le pente est rude. Néanmoins Pauline avale les difficultés sans problème. Nous découvrons alors le confort de ne pas porter nos sacs à dos bien remplis et de pouvoir monter les mains dans les poches ou presque (les randonneurs en montagne apprécieront :-).

Eléonore, presque 10 ans, se fait un plaisir de tenir la longe de l'âne et accomplira sa tâche de guider Pauline sur les sentiers pendant les deux jours sans jamais s'en lasser. Marie, 8 ans, oscillera entre la même occupation et l'irrépressible envie de monter sur la selle. Caroline, 5 ans, fera tout pour avaler les kilomètres tout en faisant de longs passages à dos d'âne (la condition pour que les enfants puissent monter l'âne étant de ne pas le fatiguer plus que nécessaire, pas question de tourner Pauline en bourrique...)

Peu à peu nous quittons la vallée et son trafic touristique pour gagner les hauteurs plus calmes de Mont-de-Fosse. La sérénité semble atteinte dès la traversée du bois qui mène à Saint-Jacques (pas de Compostelle, malgré notre espagnole à quatre pattes). Nous arrivons à un chalet café/restaurant (pratique il est midi, si on avait su on n'aurait d'ailleurs pas pris autant de provisions). Le camping des Hollandais est assez discret et les autochtones peu nombreux (les wallons sont ils lassés de ces beaux paysages ?).

L'âne est attaché à un arbre et broute pendant que nous mangeons. On n'imaginait pas que ce serait aussi facile. Pour se sustenter il avale simplement ce qu'il trouve le long de la route ! Un peu d'eau offerte par le chalet restaurant et il est rassasié, prêt à repartir.

Tout au long du chemin notre animal attire la curiosité des enfants (et des grands). On devient malgré nous l'attraction des villages traversés... Quelques petits Hollandais veulent d'ailleurs monter Pauline et leurs parents dégainent l'appareil photo... L'âne se révèle deux jours durant un passeport précieux pour toute rencontre. Le bourricot fait sourire et attendrit les passants.

On traverse Bergeval puis on prend le chemin des bois jusque Rochelinval. Quelques trouées dans la forêt laissent découvrir de superbes points-de-vue sur la vallée. Les sentiers sont en eux-mêmes de toute beauté. On redescend ensuite vers la Salm car Logbiermé se trouve sur l'autre versant de la vallée. Traversée de la route, passage au-dessus du train et de la rivière, puis on oblique vers le hameau de la Neuville.

Le soleil tape fort et il fait chaud aujourd'hui, ce qui rend les trajets à découvert moins agréables. Il est grand temps de retourner à la forêt après le village de La Vaux. Ici on entre dans une réserve naturelle en même temps que nous franchissons l'orée du bois. Presque personne, forêt quasi silencieuse. Le chemin semble même disparaître dans la végétation un moment donné... Luc part seul à travers les fougères voir si le chemin reprend plus loin. Soulagement, c'est bien le cas et on ne devra pas faire de détour. Le seul problème est d'empêcher Pauline de manger les fougères en se faufilant dans la végétation (c'est un peu toxique pour les ânes et on ne tient pas à inverser les rôles en portant le ruminant jusqu'au but :-).

Sortis du bois, on est à l'entrée de Logbiermé (enfin !). Marie tombe presque dans un abreuvoir en voulant se rafraîchir ! Mais dieu que ça monte... La Salm serpente en effet à (seulement) 300m d'altitude tandis que le gîte culmine lui à près de 600m (consolation il fait moins chaud là-haut). Arrivée à 17h30 au Chalet des Gattes. Ouf, les enfants sont fatigués (chaleur, pente et trajet un peu long; mais c'est pas toujours facile à mesurer sur une carte à l'avance). Heureusement le gîte a des boissons fraîches et quelques victuailles (pour ceux que l'âne aurait semés).

Souper cuisiné, coucher de soleil émerveillant (on est ici presque au sommet de la région). Rencontre avec d'autres familles (s'il n'y avait l'obstacle du néerlandais, les filles se seraient fait des amis assez vite). Nuit calme et chaude.

Namur / Trois-Ponts

Début de l'aventure. Le jour même, la famille est prête plus tôt que d'habitude. Les enfants sont impatients de rencontrer "leur" âne. Départ de la gare de Namur pour Trois-Ponts à 8h12 (même si ça prend un peu plus de temps que l'autoroute, prendre le train c'est en soi déjà des vacances et la partie du trajet ferroviaire Liège/Trois-Ponts est très belle...).

Arrivés à la gare de Trois-Ponts, il nous suffit de descendre la rue et de tourner à gauche pour trouver l'Office du Tourisme. L'achat d'une carte de la région avec tous les sentiers de randonnée se révèle indispensable pour ne pas se retrouver sur les routes ou dans des sentiers impraticables avec un âne. Munis de ces renseignements, nous quittons l'O.T. pour trouver quelques centaines de mètres plus loin le "Pont des soupirs", puis la plaine de jeux de Trois-Ponts où paisent les ânes en attendant leurs locataires.

photo enfants Le propriétaire des ânes nous attend avec Pauline, jeune ânesse d'origine espagnole, courageuse et surtout grande marcheuse (paraît-il). Il harnache et selle l'animal. L'âne nous semble petit mais nous arriverons pourtant sans problème à suspendre nos deux grands sacs à dos sur sa selle. Un de chaque côté et le poids s'équilibre. Il reste même de la place pour un enfant (pas trop lourd) quand la fatigue de leurs petits pieds les entraînera sur le dos de l'animal...

Nous nous attendons maintenant à ce que le trajet se fasse au gré des caprices de notre ânesse (comme dans certains récits de voyage). Or il n'en est rien, Pauline avance avec nous et accepte toutes les directions qu'on lui fait prendre ! Son pas est même rapide (plus que celui des enfants par exemple). Elle tire donc la famille plus qu'elle ne se fait tirer...

Avec un âne dans les Ardennes

Amateurs de longues marches dans la nature, les parents ont parfois du mal à entraîner les enfants sur cette verte voie. Surtout lorsque la randonnée s'étend sur plusieurs jours et qu'il y a des sacs à porter (ce n'est pas marrant quand on est cinq...). A plusieurs reprises on avait lu, vu ou entendu des récits de familles ayant traversé les montagnes françaises avec un âne. Les témoignages semblaient enthousiastes. L'âne se révélait souvent bien plus précieux qu'un simple porte-bagages: réel compagnon de voyage, membre temporaire de la famille, mascotte pour les enfants,... De l'avis général, malgré le caractère un peu têtu de l'animal (et ses frasques), l'animal semblait apporter un supplément d'âme aux balades, beaucoup de bonne humeur et de la légèreté aux aléas de tout voyage...

Après une petite recherche sur le Net, nous avons découvert qu'il existait des ânes en Ardennes et qu'il était possible, pas très loin de chez nous, de tester la formule. Un coup de téléphone à l'Office du Tourisme de Trois-Ponts (Belgique) nous a confirmé tout cela. Les ânes, utilisés le plus souvent pour des petites balades d'une journée maximum, peuvent être empruntés pour plusieurs journées.

Cependant, contrairement à la France, aucun circuit organisé formellement (trajet flêché, gîte réservé) n'existe dans cette région. Mais il est possible d'organiser quelque chose soi-même. Nous sommes donc partis sur l'idée d'une balade de deux jours : un trajet Trois-Ponts/Quelque part le premier jour et le retour le lendemain.

Grâce à l'Office du Tourisme de Trois-Ponts, nous avons pris contact avec plusieurs gîtes dans la région pour en trouver un qui puisse nous héberger pour une nuit. Quelques contraintes : le gîte doit être situé dans un village, à une distance moyenne de 10km, accepter cinq personnes et un âne, à un tarif raisonnable. Finalement c'est le chalet des Amis de la Nature à Logbiermé qui a accepté de nous accueillir.

Avec le recul ce fut un excellent choix: pas trop loin de Trois-Ponts, perdu au bout d'un village cerné par les forêts, avec des dortoirs familiaux bon marché et un pré pour accueillir l'âne. Que demander de plus sinon une provision de soleil pour deux jours ?

Le récit

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