Chères amies, chers amis,

Tout d'abord un tout grand merci aux nombreuses personnes qui étaient présentes à Beez le premier mai au matin au moment du depart de ce raid vers les Andes. Merci à ceux et celles qui ont tenu a m'encourager et à ceux et celles qui ont pris la parole au nom d'OXFAM, d'Entraide et Fraternité et du PAN, le Port Autonome de Namur qui sponsorise lui aussi le voyage ... vive les voies lentes !

Merci aussi aux 25 personnes qui ont pris avec moi le chemin du Ravel vers Leuze pour le pique nique et vers Huppaye. Vers 17h30, apres 80 km parcourus a la vitesse moyenne de 14,94 km heure, nous arrivions à trois dont Baptiste le benjamin des participants, à Limal ... pas encore à Lima !

S'en suivit le demontage du vélo et la preparation des bagages sachant que, outre le vélo, je n'avais droit qu'à un bagage ne dépassant pas 23 kgs ... alors que le vélo supporte 7 sacs et un pied photo ! Mais tout est rentré dont une partie dans l'emballage du vélo. Vers minuit, je m'endors pour une dernière fois en Belgique.

Un long voyage de 24 heures

Lever à 4 heures du matin. Merci à Raymond et Myriam de Limal pour m'avoir accompagné jusque Zaventem. Le vélo préemballé la veille reçut un emballage supplémentaire en carton, exigé par la Compagnie Iberia, avant de s'envoler avec moi via Madrid vers Quito.

Grâce au beau temps régnant sur l'Europe en ce début mai, un merveilleux paysage en damiers s'offrit à mes yeux avec ses couleurs, le vert des champs et des forêts, le jaune éclatant des champs de colza, le brun des terres récemment ensemencées, le rouge des toits des maisons sans oublier le bleu du ciel immense. Bref en cette période préelectorale, chacun pouvait s'y retrouver à part peut être l'orange !

Bien présentes également ... et visibles de l'avion les nombreuses éoliennes alternant avec les fumées blanches des centrales thermiques et nucléaires, prouvant qu'un vent nouveau est en train de souffler donnant raison à ceux et celles qui croient en un mode de vie respectueux de la terre, la Pachamama comme disent les gens d'ici ... notre mère à tous.

La terre sud américaine sous les nuages

Après de nombreuses heures de survol de l'océan Atlantique, nous ne pûmes admirer les terres du Vénézuela, de la Colombie et de l'Equateur que durant quelques instants à cause de la couverture nuageuse. Suite à des conditions météo difficiles à Quito, nous nous sommes retrouvés directement à Guayaquil au bord du Pacifique au grand étonnement de mes voisins allemands à qui j'ai traduit les informations données par le pilote. Deux charters avaient été affrétés pour nous ramener à Quito.

C'est tard dans la nuit que j'étais accueilli par Damien et son papa, 7 heures après l'heure initialement prévue. Après avoir recupéré les bagages et le vélo qui ont supporté le voyage tout aussi bien que moi, je suis accueilli chez Damien qui a passé une année d'études à l'athénée d'Izel en Gaume.

Journée de repos à Quito

Les parents de Damien et leurs 4 enfants m'ont accueilli en ce dimanche matin. Pendant que "los hombres" vont voir un match de football, ce à quoi les Mexicains n'ont plus droit pour l'instant, à cause d'une fameuse grippe qui se répand partout ... mais pas encore à Quito, je me repose veillant à m'acclimater à l'altitude de 2.800 m.

En effet dans quelques jours, avant de descendre en Amazonie Equatorienne, je vais devoir passer par un col de 4.000 mètres, 4.064 exactement, soit 40 fois l'altitude de la Meuse à Namur ... avec en prime une température très basse m'ont averti mes hôtes !

La suite dans un prochain message. Portez vous bien et à dans quelques jours avec tous les détails de la visite de Quito.

Léon