Odyssées vers le Sud

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Transcanadienne 2023

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mercredi 18 octobre 2023

M05 Transcanadienne 2023 : belle arrivée à Vancouver et retour en Belgique

Chers amies et amis, la Transcanadienne s'est terminée à Vancouver ce lundi 16 octobre 2023.

Quelques faits marquants de cette dernière étape

Vancouver ville aux dizaines de gratte-ciel ... ce qui n'est pas ma tasse de thé, vous l'aurez compris après cette belle Transcanadienne qui m'a permis de traverser ces belles régions des Montagnes Rocheuses, de l'Alberta et de la Colombie Britannique ... !

Vu la belle pluie persistante qui m'a accueilli à Vancouver, je propose de changer le nom de cette ville immense en « Cielcouvert. »  Mais je ne devrais pas me plaindre: en 30 jours de route, je n'ai dû affronter la pluie que trois fois.  Une personne rencontrée ce matin dans la rue alors que les vannes célestes s'ouvraient intensément, m'a dit que cette pluie était attendue depuis des mois.  De toute façon les gens ici savent qu'octobre est suivi de plusieurs mois très froids au moins jusque début mai. Mais les gens s'habillent en conséquence.  Même les chiens aujourd’hui ont sorti leur petit manteau d'hiver et cela n'a pas l'air de leur déplaire.  En ce qui concerne l’éducation des enfants et pour les habituer à des températures très froides, par tous les temps, la récréation se passe à l’extérieur ; comme les adultes, ils s’habillent en conséquence !

Après la traversée des Montagnes Rocheuses, la route m'est apparue longue.  A l'image de ce pays immense qu'est le Canada, les distances entre deux villes paraissent longues car il n'y a que très peu de maisons en dehors des villes. Comme déjà dit, pas moyen de trouver facilement du pain ou du ravitaillement. 

Un dernier col de 1244m sans trop de difficultés et des histoires d'eau et de chocolat. 

En parlant avec une personne quelques jours avant d'arriver à Merritt, cette personne m'a averti que le dernier col de Coquihalla serait très dur et qu'il pourrait y avoir de la neige ... dès lors j'avais prévu largement 3 jours pour parcourir les 120 km comportant ce col.  Mais en fait si pour sortir de la vallée où se niche la ville de Merritt, j’ai mis 4 heures pour parcourir 14 km, le reste s'est passé sans trop de difficultés ; j'ai même été très étonné d'arriver déjà au sommet du col après un jour et demi de route.  Il est vrai que 1.244 mètres d'altitude ce n'est finalement que 504 m en plus du Signal de Botrange et même 871 mètres en moins que le Tourmalet ... que j'ai escaladé en 2022 lors de la Transpyrénéenne ... !  C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai pris la photo traditionnelle en me disant que mon cœur était toujours bon pour de telles ascensions.  Même si tout comme moi ... Il n'a plus 20 ans !                       

Toutefois j'avais commis l'erreur de partir avec une réserve d'eau insuffisante pour ces 120 km. Et ce qui devait arriver n’arriva ... pas moyen de se ravitailler dans des rochers sans le moindre ruisselet.  Il y avait bien la rivière Coldwater qui en plus d'être froide (comme son nom anglais le dit bien) n'était pas très limpide (au contraire de la rivière Clearwater traversée précédemment).  Si bien que je tentai de faire comme lors de la traversée du désert d'Atacama au Chili en 2013.  Il me suffisait d'agiter derrière moi une bouteille vide pour qu'un camionneur s'arrête et me ravitaille en eau.  Cette fois, au Canada, il y eu bien un gentil monsieur qui s'arrêta (il faisait lui aussi du vélo). Mais sa gourde était déjà bien entamée.  L'intention était bonne mais insuffisante.

Heureusement, un peu plus loin après une longue montée, je croisai trois ouvriers des routes (dont une femme) qui terminaient leur journée. Ils me demandèrent si je n'avais besoin de rien.  Ils me donnèrent deux bouteilles d'eau.  Un peu plus loin en repassant, la femme me donna une troisième bouteille et du chocolat ... ce que j'aime particulièrement comme vous le diront celles et ceux qui me connaissent.  En fait une belle histoire d'eau et de chocolat ... !                    

Une bouteille d’eau supplémentaire offerte avec un beau sourire

Arrivée et bel accueil à Vancouver chez Lise et Patrick pour la fin de la Transcanadienne

 

Grâce au réseau Warmshower, je suis accueilli pour trois jours par un couple qui a traversé l'Europe à vélo, dont la Belgique. Lise est médecin en maison médicale et Patrick est informaticien.  Ils m'accueillent malgré leur emploi du temps très chargé. Je viens de prendre une douche ... ce que je n'ai pas eu souvent l'occasion le long de ces 5 semaines.  Demain, Patrick m'aidera à trouver une caisse en carton chez un marchand de vélos ... sans quoi mon Da Silva (55.000 km au compteur depuis peu) ne pourra pas m'accompagner lors de mon voyage de retour.  Départ jeudi au matin pour un long voyage jusque Zaventem où j'arriverai vendredi 20 octobre à 6h AM (comme on dit en anglais).

En compagnie de mes hôtes : Lise et de Patrick à Vancouver

Un sofa très confortable pour deux nuits de récupération : cela change de la petite tente comme confort et avec une belle température !

Le meilleur café-expresso de Vancouver selon le site Warmshower

Petite ajoute : commentaires affichés sur le site « Warmshower » par Lise et Patrick suite à l’accueil reçu.   « Léon est un véritable « doyen » de la communauté cycliste. C'était merveilleux d'entendre les récits de ses multiples voyages à travers les continents.  Il est gentil et détendu, engagé et autonome.  Il s'est facilement intégré dans notre petite maison et c'était un plaisir de l'accueillir.  Meilleurs vœux pour ses prochaines aventures ! »

Bien sûr qu’il y en aura d’autres … avec un cœur remis en rythme normal et une soif - inextinguible - de rencontres et de découvertes … !  La semaine prochaine comme j'aurai retrouvé mon ordinateur, je vous renverrai les messages de cette Transcanadienne avec les plus belles photos que j'ai eu l'occasion de prendre. J'ajouterai quelques commentaires historiques des coins que j'ai traversés et des faits intéressants de ce pays.

Bonne nuit ou mieux bon réveil au moment où pour moi la nuit va commencer.

Léon à Vancouver au Canada non loin de l'océan Pacifique.

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Quelques dernières photos de la Transcanadienne

Un dernier bivouac - un peu chahuté - dans l’aéroport même de Vancouver avant un départ matinal

Une des rares choses que j’ai appréciée à Vancouver dans le quartier historique de Gastown : l’horloge mue par la vapeur, invention de l’horloger Raymond Saunders datant de 1977.

 

L’art des Peuples Premiers : à l’aéroport de Vancouver, une place importante est donnée à la présentation de l’art de ces peuples qui – comme déjà dit dans un message précédent – ont été anéantis physiquement et culturellement par les nouveaux arrivants d’Europe et d’Asie essentiellement.  Actuellement des efforts importants sont menés par les autorités pour redonner une visibilité à ces œuvres d’art et un changement est remarqué par rapport à ceux qui autrefois traitaient ces êtres humains de « primitifs » … !

Manifestation à Vancouver sous la pluie le mardi 17 octobre 2023 : comme dans de nombreuses villes

et à Bruxelles le dimanche 22 octobre, sont présents des Palestiniens résidents au Canada et d'autres personnes tout aussi scandalisées qu'eux face à cette agression israélienne, ne respectant personne, ni enfants, ni hôpitaux, soutenue scandaleusement - "but not in our name" - par l'Union européenne, les USA et d'autres encore ... !

dimanche 8 octobre 2023

M04 Transcanadienne 2023 : de Jasper à Kamloops

Chers amies et amis "followers" de la Transcanadienne. Merci à celles et ceux qui ont répondu au message précédent.  Cette semaine écoulée, en 7 jours j'ai parcouru un peu plus de 450 km essentiellement en suivant la rivière Thompson Nord.

Voici quelques anecdotes, récits d'accueil et rencontres insolites

Le dernier jour avant d'atteindre Jasper, j'avais effectué une randonnée de plusieurs heures autour de cinq lacs dans lesquels se reflétaient les couleurs jaunes des feuillus en automnisation ainsi que le vert des conifères qui ne perdent pas leurs aiguilles. J'avais laissé mon vélo attaché au panneau d'orientation au parking. Quelle surprise en découvrant une banane et une pomme en plus des bagages du vélo !  Et une bouteille d'eau au porte bidons avec un petit mot en anglais traduit ainsi : « le meilleur bonjour d'amis néerlandais ». Ne venez plus me dire que les Bataves sont radins. Ceux dont j'ignore l'identité et qui m’ont ravitaillé, ne le sont pas !

 

Une banane reçue pour la faim et une pomme pour la soif 

« Bon voyage à vélo » … de la part d’amis Néerlandais 

 

Petite ajoute : des traces fraîches … au bord du cinquième lac, j’aurais pu rencontrer un ours !

Ce n’est pas une blague ! 

 

Voici à présent des anecdotes concernant les nuits où j'ai passé la nuit.  Il y a tout d'abord ce chalet derrière lequel j'ai monté la tente sous une pluie commençante.  Ce n'est que le lendemain que j’ai vu que le vieux bus à deux pas de là, datant des années 1960, n'était pas fermé à clef.  Ce n'est que le matin que j'ai poussé la porte.  Dommage, il aurait fait un refuge de plus à ajouter à une liste déjà longue d'endroits insolites ou j'ai déjà passé la nuit en bivouac ... dont une baignoire dans un immeuble en construction ... mais c'était en 1970 ... il y a longtemps !

 

Ce vieux bus aurait pu être un bel abri si j’avais poussé la porte non fermée ! 

 

Deux belles nuits passées chez des fermiers.

 

La première, après avoir demandé un p'tit carré de prairie dans une ferme qui pratiquait également des cours d'équitation, je reçu une réponse un peu inattendue : la propriétaire contactée par GSM par sa fille me demandait 30 dollars (25 euros) pour une nuit sans douche et éventuellement une toilette !  J'avais payé 24 dollars à Jasper pour du confort.  Je quittais donc cette famille en exprimant mon étonnement et même mon mécontentement.

 

Mais à la ferme voisine, je fus accueilli chaleureusement par Lorenzo, d'origine italienne, venu reprendre une ferme dans ce Canada au climat rude l'hiver et sec l'été ... avec cette année des km2 de perdus par les feux à ne plus finir.  La maison de la ferme est construite en bois et date de 1903 : 120 ans d'âge. Je demandai au fermier de pouvoir dormir dans le foin entre le tracteur et les balles de réserve pour l'hiver. Je n'étais pas loin de la réserve de granulés où les cochons et les ânes venaient se servir comme dans un « self-service ».  En plus un gentil chien (un border collie) venait me tenir compagnie pendant que je me cuisais des pâtes ... comme chaque soir.  La nuit fut très douce même sans la tente.

Une ferme accueillante … pour une nuit dans le foin 

 

Au petit matin, Lorenzo est venu me demander si j'avais besoin de quelque chose ... Je répondai par l'affirmative car je n'avais trouvé aucun pain dans les rares magasins attenant à des stations-services ... une tous les 65 km ! Quelle surprise : outre le pain, du fromage, du saucisson et du café !  « Molto grazie amico Lorenzo »!

 

Lorenzo m’offre le petit déjeuner … accompagné de son gentil Border Collie

 

Le lendemain, je retente l'expérience. Les deux fermiers sont très occupés à emballoter l'herbe fraîchement coupée ... la dernière avant l'hiver.  D'abord hésitant, l'un d'eux est venu vers moi et a dit oui ... vraisemblablement en voyant mon âge. C'est comme en Afrique, être âgé c'est un avantage !  Avis aux amateurs !

 

Ceci dit je vous termine ce message depuis un camping à Kamloops. Demain je reprends la route après un jour de repos. Ici, il n'y a que 2 tentes semblables à la mienne qui semblent minuscules à côté de ces motorhomes surdimensionnés avec « dining-room, sleeping-room et bath-room … et en plus parfois un abri pour le chien ! » et souvent une remorque avec une voiture ... au cas où le mastodonte n'entrerait pas quelque part ... notamment dans les villes à visiter !

 

Je joins une photo de la vallée de la Thompson avec d'un côté la terre dévastée par le feu et de l'autre la nature qui essaye de revivre.

 

Comme le disait le chanteur Joe Dassin de nos 20 ans, c'est maintenant l'été indien avec ses belles couleurs surtout celles des érables.

J'espère que ces nouvelles vous aurons plu. Un dernier message sera envoyé depuis Vancouver ... terme de cette Transcanadienne. Bises. Léon

 

 

Ajoute de photos … je continue puisque dans vos réponses, vous me dites que vous les apprécier !

Un gentil petit animal flaire le vélo de la Transcanadienne 

Mon invité s’intéresse au cadenas du vélo … mais quel est le code ? 

Une photo qui pose question : ce train canadien - composé de 200 wagons (excusez du peu) – chargés de charbon destiné au Japon.  Calculez le cout pour que ce minerais qui a fait longtemps la richesse et la pollution de notre pays, traverse terres et mers sur des milliers de km : et les accords de Paris dans tout ça ?

 

Photo prise en quittant Mount Robson

samedi 30 septembre 2023

M03 Transcanadienne 2023 : du lac Louise à Jasper dans les Rocky Mountains

Chères amies et amis de la Transcanadienne,

Merci pour vos messages reçus à la suite du message M02.  Veuillez m'excuser pour la présentation de celui-ci... je suis dans une bibliothèque à Jasper avec un clavier Qwerty ... difficile pour les accents !  Chaque fois que je veux taper un « A », c’est une « QU » qui sort !

De belles rencontres de jour en jour

Samedi 23 septembre 2023

Après avoir bénéficié d'une journée sans nuages au Lake Louise, la pluie fait son apparition au moment du départ vers le nord, vers Jasper.  En fin d'après-midi, j'arrive dans un camping ouvert.  Dans le chalet central, un feu a été allumé.  Avec Chris, un cyclotouriste étatsunien, nous passons la nuit auprès du feu après avoir échangé une banane contre un peu de bière ... étatsunienne.

Une belle nuit de repos auprès du feu … dans un camping « ouvert »

Première crevaison sur la bande des « pneus crevés », secoué à chaque passage de camion(s) !

Dimanche 24 septembre 2023

A Saskatchewan Crossing, après avoir descendu le « Col Bow » (ne pas confondre avec Cow-Boy) dont j'ai gravi facilement les côtes pour arriver à un peu plus de 2.000 mètres, je me régale de morceaux de poulet à la sauce d'érable typiquement canadienne. La nuit je la passe dans un petit bois derrière le restaurant. Sans problème ni fâcheuse rencontre !

Col Bow 2.069 mètres – dans le fond, les Rocheuses enneigées

Lundi 25 septembre 2023

Ce fut la journée la plus pénible avec un col interminable au cours duquel j'ai dû pousser mon vélo. Au sommet de ce col de plus de 2.000 mètres également, qui n'en termine jamais, je passe la nuit en surplomb de la route.  Moments d'angoisse surtout entre 2h et 4h, lorsqu'il n'y a plus aucun véhicule pour éloigner les "indésirables" (ours, etc.) ; je sursaute à chaque petit bruit suspect... en fait c'est la pluie qui s'écoule de la tente !

Col permettant d’arriver à la « promenade des champs de glace »

Une nuit au sommet du col … sous la pluie mais sans ours !

Mardi 26 septembre 2023

La pluie s'arrête au petit matin quand j'entreprends la descente du col vers les glaciers qui attirent des milliers de touristes.  Peu de temps avant d'y arriver, je croise un Néo-Zélandais qui, d'Alaska se dirige vers Ushuaia au fin fond de l'Argentine (en 2019, j'en ai fait une partie à vélo en Patagonie dont la célèbre Carretera Austral, allez voir sur ce site www.goffinets.be/kapsud ).  Au moment de quitter le centre d'information sur les visites ... qui attire des centaines de personnes que des bus conduisent vers les points de vue du site, je rencontre un cyclo-randonneur belge qui reconnait le pays d'où je viens : le "11 11 11 CNCD" du gilet jaune qui me protège ainsi que le drapeau belge que j'arbore a l'arrière du vélo.  François lui aussi est parti d'Alaska en juillet et compte arriver a Ushuaïa en l'espace d'une année ... ou peut-être deux ??

Un cyclo-randonneur Néo-Zélandais en route vers Ushuaïa qui m’annonce une bonne nouvelle : une très longue descente … après le col que je viens de gravir !

Rencontre de François de Bruxelles avec en arrière-plan le glacier « Athabasca » lequel recule chaque année de dizaines de mètres, sous l’influence du réchauffement climatique.

No comments !

Mardi 26 au soir, pour la nuit, je passe outre de la barrière d'un camping fermé. Je suis repéré par mon gilet jaune fluo par un des deux canadiens qui ont déjà investi une place tout en haut de la colline, loin des bruits de la route : tentes (hamac pour l'un deux, feu de bois pour le réchauffement bien nécessaire …)  Pour la dure montée, Adam (c'est son prénom ... j'ignore si sa copine s'appelle Eve ?) m'aide à pousser le vélo.  Mais comme le gaillard est terriblement costaud, il va si vite que en fait, je ne puis le suivre et comme je m'accroche au vélo derrière, il me tire en plus des 50 kg du vélo !  Avant le coucher, les deux compères, remarquant je n'étais pas très au courant des dangers des rencontres avec les ours (et surtout des Grizzlis plus dangereux), ils me donnent un spray anti-ours.  Utilisation : si un ours s'approche trop de vous, un premier spray vers le sol dans sa direction, s'il insiste ... un nouveau coup vers ses yeux ... et là, il n'en peut ni n’en veux plus !

Spray anti-ours … faisant partie de tout randonneur averti !

Le lendemain, petit déjeuner avec une saucisse fumée typiquement canadienne.  En cadeau deux pièces pour me réchauffer la plante des pieds ... les deux amis (Adam et Joe) travaillent comme mécaniciens-vélo dans un grand magasin de vélos à Edmonton (province de l'Alberta).  Vous serez d'accord avec moi : que de belles rencontres et pour les jours à venir ... un spray a portée de main, y compris la nuit, pour éloigner les ours ... !

Avec les deux mécaniciens-vélo canadiens, Adam et Joe

Mercredi 27 septembre 2023

Fête de la Communauté française en Belgique, je croise un autre cyclo ... un Sud-Coréen qui va dans le même sens que les précédents (vers le Sud) et compte mettre deux ans pour arriver au bout de l'Argentine ... à croire que tous les cyclos longue distance venant d'Alaska passent par Jasper !  Ce Coréen finance son voyage en prenant des photos (professionnelles) qu'il vend à des revues spécialisées de randonnées vélos, etc.  Le lendemain, je croiserai un français prénommé Etienne de Nantes qui est parti en juillet pour la même aventure.

Rencontre d’un photographe coréen professionnel en route vers Ushuaïa

Jeudi 28 septembre 2023

Visite des très belles chutes de la rivière Athabasca ... tout aussi impressionnantes que celles de Sunwapta, visitées la veille.  L'après-midi avant Jasper, je me paie une longue randonnée autour de cinq lacs : les arbres feuillus aux couleurs jaune d'automne se reflètent avec le vert des sapins dans l'eau couleur turquoise de ces merveilleux plans d'eau ...

Un des cinq lacs situés un peu avant l’arrivée à Jasper

Autre vue d’un des cinq lacs

Idem

Un gentil petit écureuil est resté sur la branche le temps de le prendre en photo

Léon depuis Jasper, "refugié" au camping Wapiti ... du nom de ces animaux, pour lesquels en période d'accouplement, il vaut mieux se méfier ... des mâles uniquement ... tiens tiens !!

Wapiti femelle

Wapiti mâle … à la tête couronnée de défenses à éviter !

A plus dans quelques jours.  Léon à Jasper

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Ajoutes de photos de tant de beaux coins des Montagnes Rocheuses

Retour photographique aux lacs Louise, Miroir et Agnès

Lac Louise

Le Lac Louise et les Rocheuses enneigées

Le lac Miroir … comme son nom l’indique !

Les reflets magnifiques dans le lac Agnès (1)

Les reflets magnifiques dans le lac Agnès (2)

Un bel oiseau au lac Louise

Nuit passée – seul - dans le camping « fermé » de Jonas

Un moyen de se déplacer – un peu plus imposant que le mien - décoré avec de splendides images des Rocheuses

Chutes d’eau d’Athabasca

Chutes d’eau d’Athabasca

Chutes d’eau de Sunwapta

 

samedi 23 septembre 2023

M02 Transcanadienne 2023 : de Calgary au Lac Louise

Calgary : prêt pour le départ d'un périple de près de 1.400 km : samedi 16-09-2023

Vous avez été quelques-uns à répondre à mon premier message, ... Merci. Voici le second message

Arrivée à Calgary via Vancouver

Après un long voyage avec Canadian Airlines de Zaventem à Calgary avec deux escales, Montréal et Vancouver, je suis bien arrivé à Calgary, capitale de l'Alberta où se trouve la plus grande partie des Rocky Mountains (Montagnes Rocheuses en français).

À l'aéroport de Vancouver, comme je cherchais un endroit pour passer la nuit entre deux avions, un employé de l'aéroport m'a dit que je pouvais passer la nuit en attendant mon avion. J'ai trouvé un banc et j'ai pu fermer l'œil de temps en temps quand il n'était pas ouvert pour regarder passer la dame qui nettoyait le sol. J'ai été surpris de voir un employé de l'aéroport porter son (beau) signe distinctif de Sikh (originaire de l'Inde). Il est vrai qu'en Angleterre, il y a des policiers portant un turban Sikh ... pas sûr que cela soit possible à Orly!  On a l'ouverture que l'on veut bien !  Du hublot de l'avion me portant à Calgary, je puis déjà admirer les montagnes qui m'attendent.

Alors que durant le premier vol nous avions eu un excellent poulet au sirop d'érable (et oui on est au Canada), dans l'avion de Calgary, nous avons droit à deux malheureux petits biscuits comme petit déjeuner. Les compagnies non  « low cost » doivent bien sûr concurrencer Ryanair mais c'est quand même un peu fort! Je me console en pensant aux voyageurs de Ryanair qui n'ont rien à se mettre sous la dent et qui ne peuvent même pas se consoler avec le sourire de l'hôtesse de l'air qui a d'autres choses à faire (billets de loterie à vendre et autres cosmétiques) et qui n'a même pas le temps d'aller aux toilettes. Et oui ... on a les propriétaires de compagnies  « low cost » que l'on mérite ... et s'ils deviennent milliardaires ... c'est à cause ou … grâce à nous !

Premier accueil à Calgary

Pour ma première nuit au Canada, je suis accueilli par Don (c’est son prénom) qui accueille des cyclistes Warmshowers pour une nuit depuis une trentaine d'années.  Je plante ma tente dans son jardin sur une belle pelouse. Je bénéficie d'une température agréable ... en sachant que cela va changer dans les prochains jours. Don se soucie de savoir si j'ai eu l'occasion de manger.  Il m'avait bien indiqué par courriel où m'acheter deux bonbonnes de gaz (interdites bien sûr dans les bagages en avion) pour cuisiner.  Il m'en donne une en plus à moitié pleine … elle tiendra près de deux semaines !  Avant de se coucher il m'annonce par message qu'il doit aller à l'hôpital le lundi matin.  Au réveil, il a laissé la porte ouverte : accès à la toilette ... la veille j'avais bénéficié d'une bonne douche chaude.  Merci bien Don et bon rétablissement !

  La tente dans le jardin de Don

De belles rencontres pour le second jour de la première étape

Le dimanche matin, je cherche la route 1A renseignée par Don, route alternative à la nouvelle autoroute N°1.  Je m'adresse à une jeune fille devant une église baptiste (Martin Luther King, le grand militant étatsunien pour les Droits Civiques et pour la Paix était pasteur de cette église). Elle va demander à un adulte qui vient me renseigner.

Produits bio et manque d’eau

Vers midi, je vois un marché de producteurs bio à droite de la route. J'en profite pour me sustenter un peu avec des produits locaux.

Un peu plus tard à court d'eau, je me dirige vers une ferme assez éloignée de la route, laissant mon vélo cadenassé au portillon fermé lui-même avec un cadenas. Un homme me reçoit gentiment et me remplit mes bouteilles.  Non loin de la ferme, un antique charriot âgé d’une centaine d’années, rappelle des épopées lointaines que j’évoquerais un peu plus loin.

Un chariot typique semblable à ceux du temps des pionniers

Une chouette rencontre en arrivant à une aire de camping

C'est au moment où je déchiffre les indications pour choisir un emplacement pour ma tente à côté des mobil-homes qu'arrive une cyclo-randonneuse cherchant aussi un endroit pour camper.  Sue (c'est son prénom ... raccourci de Sueli, ma seconde fille) effectue un tour de plusieurs jours profitant de ses congés (Sue « is a nurse » ... d'environ 35/40 ans ... je ne lui ai pas demandé … plus loin, elle manifestera son étonnement sur cette tranche d’âge que je lui ai attribuée, ne précisant toujours pas si c’est plus ou moins ?).  Nous décidons de planter nos tentes à un endroit. S'en suit un échange sur nos façons de voyager. Via mon site de voyage que mon ami Luc du Gracq de Namur met gentiment à jour (depuis 2009), Sue prend connaissance de mes voyages passés.  Les jours suivants, nous communiquons via WhatsApp: j'ai rarement vu quelqu'un s'intéresser de cette manière aux films que les frères de Ville ont montés à partir de mes images de voyages.

 

Sue de Edmonton en Alberta avec un vélo peu chargé mais à la selle piquant du nez !

Le lendemain, je repars avant Sue.  Elle me rattrape bien vite avec un VTT chargé de très peu de bagages (à côté des miens qui totalisent 30 kg aux balances des aéroports). Elle me demande de rectifier une selle piquant assez fort du nez ... ce qui doit être assez inconfortable !  En moins de deux, la selle est redressée.  Sue réenfourche son vélo, hyper contente, non sans nous fixer un rendez-vous sur la route (encore longue) de Jasper. Plus tard elle décide de faire d'abord une boucle vers le Sud … et au Camping de Jasper nous nous loupons de 24 heures !

Histoire d'ours et de trains

À propos des nuits passées en camping dans la nature - en anglais wildcamping - qui sonne mieux que "camping sauvage" qui n'a rien de sauvage et que je pratique depuis 2,3,4 - voir plus - décennies.  Tout a toujours bien été ... sauf qu'ici dans ce beau pays, il y a des ours, surtout intéressés par notre nourriture à nous humains, en préparation à une longue hibernation de 4 mois !

Si bien que pour passer les trois nuits suivantes, j'ai dressé  ma tente, à l'abri du regard entre l'autoroute et la ligne de chemin de fer ... en croyant et en espérant que les ours candidats à s'approcher de moi soient suffisamment effrayés par les bruits des voitures et des trains.  Plus loin un cyclo-randonneur me dira que la simple sonnette du vélo les dérange et les éloigne … ouf !

Des trains au Canada, vous les regardez passer aux passages à niveau pendant de très longues minutes. En effet ces trains, à l'image de ce très grand pays qu'est le Canada, sont équipés de 4 locomotives (deux devant pour tirer, une ou deux au milieu et une pour pousser les 200 wagons de marchandises) ... Je ne les ai compté qu'une fois !  Une autre fois, à Kamloops, j’étais sur un pont au moment où un train – interminable lui aussi – était composé de wagons chargés de minerais d’apparence noire.  Un cycliste rencontré à ce moment me confirma qu’il s’agit bien de charbon … dont une bonne partie est exporté aujourd’hui encore et depuis des années, au Japon … en manque de sources d’énergie … bien loin des objectifs tant importants de Kyoto, de Paris, etc.

Le train « Canadian Pacific » - traversée des Rocheuses aux cimes enneigées

Les nuits sont assez froides. Le matin la toile de la tente est givrée et mes  bouteilles d'eau gelées. Donc comme d'habitude pas de toilette ... mais comme je suis seul ... (no comments !)  Je termine ce message en espérant qu'il vous a plu et que vous avez appris quelque chose sur le Canada. Dans le prochain, je vous raconterai mes merveilleuses découvertes des lacs que j'ai visités aujourd'hui et qui portent des prénoms bien connus dans mon entourage : Louise et Agnès...

Léon au Canada au Lake Louise.

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Ajoute importante sur l’historique du Canada

(aussi valable pour les USA, l’Amérique « dite Latine », l’Australie, etc.)

Quand j’étais gamin, vers 1960, à Andoy dans le grenier de la maison, je me revois encore avec mon cousin Fernand, jouer à « Cow-boys / Indiens ou Indigènes ».  A l’image des séries télévisées de l’époque et des Western produits avec des millions de dollars aux USA, nous voulions chacun être du côté des plus forts … nous voulions être « les premiers » … et « l’indien, l’indigène » était toujours le vaincu !

Or dans nos cours d’histoire de l’école de l’époque de notre enfance et adolescence, on nous enseignait – erronément – que l’Amérique (dite par après « Latine ») avait été découverte par un certain Christophe Colomb et que le Canada (puisque c’est là où je veux en venir) avait été découvert en 1604 par Pierre de Monts et Samuel de Champlain, du côté français, Henri Hudson en 1610 (lequel a donné son nom à la baie) pour les Anglais !!!!  Erreur sur toute la ligne.  Récemment des chercheurs canadiens ont soutenu la thèse que cette partie du continent Nord-Américain a été occupé par des êtres humains depuis plus de 20.000 ans (à titre de comparaison, Abraham de la bible, cela fait tout au plus environ 4.000 ans) !  C’est dire que ces humains habitant des régions à l’instar des peuples Aztèques au Mexique, Quechuas, Incas en Equateur et au Pérou, Aymaras en Bolivie, etc.(voir sur le site de mes voyages le film réalisé sur la « Transandine 2009 ») … étaient bien « les premiers ».  C’est la raison pour laquelle les anthropologues – par respect de l’histoire telle qu’elle s’est vraiment passée et aussi par respect de ces personnes humaines – les appellent « Peuples Premiers » ou « First Nations » ou encore « Indigenous People » en anglais, quoique le terme « Indigène » peut être péjoratif.  Mais là c’est à chacun.e qu’il revient de rectifier son jugement s’il est erroné !

En observant la multiethnicité des humains croisés dans les régions du Canada que j’ai traversées, j’ai pu retrouver dans les visages de ces personnes, ce mélange d’origines « pré-conquistadores » auxquelles sont venus s’ajouter bien d’autres migrants venant d’Europe mais aussi de Chine, du Japon, etc. au 19ème siècle et tout au long du vingtième.  A Vancouver, un quartier entier est appelé « Chinois » avec des restaurants par dizaines.  Car si les migrants des pays asiatiques se sont mariés uniquement avec des personnes de leur pays d’origine, il y a eu bien sur des mélanges – à l’instar du Brésil par exemple – entre les « Peuples Premiers » et les arrivants d’origine européenne.

Mais ce dont je voudrais attirer l’attention dans cette longue histoire (depuis le XVIème siècle) de relations entre les « Peuples Premiers » et les conquérants de la première heure (plutôt des premiers siècles de la conquête de l’Ouest comme aux USA), ce sont surtout les Peuples Premiers qui ont payé de leur(s) vie(s), de leur culture bafouée sans retenue, de la perte de leur identité.  Je pense ne pas me tromper en disant que, à l’instar de l’Amérique dite Latine, des génocides soit locaux soit plus conséquents comme en Amérique du Sud (où l’on parle de 5 millions d’êtres humains victimes des conquistadores – espagnols est-il nécessaire de le rappeler ( ?) au XVIème siècle) ont été perpétrés dans les régions petit à petit conquises par des chercheurs d’or et d’autres minéraux, de fourrures, de terres cultivables … ou d’intérêts immobiliers au XXème siècle … !

Histoire des camps d’internement au Canada entre 1914 et 1918 et 1940-1945

Visite d’un site mémoriel retraçant les souffrances d’êtres humains dans des conditions climatiques épouvantables.

Site mémoriel à côté de la route Banff-Laggan (ancien nom de Lake Louise)

Un épisode pas très glorieux de ce pays se voulant – comme beaucoup d’autres – défenseur de la liberté et des Droits Humains, épisode gardé secret jusqu’il y a peu.

Durant la première guerre mondiale, alors que le Canada – rejoint par les USA – était entré dans le conflit aux côtés de la France, de la Belgique, du Royaume Uni, il y avait sur son sol des personnes venues travailler dans les années précédant le conflit aux grands chantiers dont ceux des lignes de chemin de fer mais venant des pays « ennemis » : Allemagne, Autriche, Bulgarie, etc.  Craignant ces personnes – qui n’avaient nullement choisi leur camp – les autorités canadiennes décidèrent de les interner dans des camps de travail (routes, voies de chemin de fer), notamment dans cette région réputée très froide en hiver qu’est la région des Montagnes Rocheuses.  Un épisode pas très glorieux du Canada, que le même pays opéra de nouveau lors du conflit 1940-1945, à l’encontre des Japonais … des êtres humains qui étaient descendants – et qui n’avaient pas demandé l’être non plus – depuis 2 ou 3 générations, des migrants venus du pays du soleil levant.

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D’autres photos prises entre Calgary et Lake Louise

Le bus scolaire recopié par Fischer Price lorsque nos enfants étaient enfants.

Premier lever du soleil en cette terre de conifères

Reflets dans le bleu de la rivière Bow

A l’entrée du Canyon de Johnston

Chute d’eau dans le Canyon Johnston

Le feu est passé par là … mais la nature veut revivre

En vue : les Rocheuses

piège pour animaux à 4 pattes : passage interdit également aux humains … sauf s’ils veulent « trépasser » !

Premières couleurs d’automne dans les Montagnes Rocheuses

 

 

mardi 12 septembre 2023

M01 Transcanadienne 2023 : à 3 jours du grand départ

Chers amies et amis de la Transcanadienne,

Vous avez été un peu plus de 80 à répondre positivement à ma proposition de vous envoyer des nouvelles de la Transcanadienne que je projette de réaliser du 15 septembre au 20 octobre prochain ... sur 300 invitations, c'est pas mal !

Incertitudes avant le grand départ - le 11 septembre, date qui restera en mémoire

L'extension et la persistance des feux de forêts au Canada, ne me rassure nullement au moment de m'envoler vers ce pays que je visite pour la première fois.  Grâce à Radio Canada, je suis journellement l'évolution des feux heureusement à la baisse dans les régions que je souhaiterais traverser.  Au besoin, un changement d'itinéraire s'avèrera indispensable ... "wait ans see !"

C'est toutefois le coeur et l'esprit en paix que je pars après un  dernier adieu ce lundi 11 septembre à ma sœur Aline, décédée ce 6 septembre après une longue souffrance de 3 mois mais aussi entourée admirablement par son mari Jacques et la famille proche, ses enfants et petits-enfants.

Un 11 septembre qui restera présent dans ma mémoire comme la date du 11 septembre 1973, le jour où la junte de Pinochet au Chili, aidée par la CIA américaine, a mis fin au projet de Salvador Allende, lequel annonçait justice et plus de démocratie, en priorité pour les moins nantis.  Et aussi le 11 septembre 2001 où le monde a basculé et entrainé un chamboulement mondial qui n'est pas prêt de s'arrêter.

Incertitude et inquiétude également pour de nombreuses personnes en Belgique, ayant des proches dans les régions sinistrées au Maroc, suite au terrible tremblement de terre d'il y a deux jours. 

Des propositions d'accueil sur "Warmshowers.org"

Ce site me permet - en tant que membre disposé à accueillir chez moi des cyclo-randonneurs/randonneuses longue distance -  de préparer ce voyage sereinement.  Pour ce qui est du dernier jour, le 19 octobre 2023, avant de prendre à Vancouver l'avion de retour, Lise et Patrick ont promis de m'accueillir pour la dernière nuit en terre canadienne.

Pour ce qui est du premier jour d'arrivée à Calgary, ce samedi 16, en partance pour les Montagnes Rocheuses, je n'ai pas encore - à ce jour - trouvé de lieu d'accueil. Toutefois Kelly de Calgary, le 6 septembre, m'a donné quelques informations importantes : 

" Tu peux trouver l’équipement dont tu as besoin (bonbonnes pour camping-gaz, interdites en avion) à la coopérative d’équipement de montagne.  Je te conseille de prendre la route numéro 1A qui est une ancienne route moins fréquentée que la nouvelle et par laquelle tu découvriras de splendides paysages.  Prévois aussi un spray (et du poivre) pour écarter les ours - à oui, j'allais oublier que je pouvais faire de surprenantes voir mauvaises rencontres ...! - La ville de Calgary est actuellement marquée par l’arrivée de nombreux réfugiés ukrainiens, par les « réfugiés » canadiens, éloignés des villes menacées par les feux et par des étudiants cherchant un hébergement.  Si je n’avais pas un voyage en vue le 20 septembre, c’eut été un plaisir de t’accompagner vers les Montagnes Rocheuses."

Et moi aussi ... quoique l'expérience de mes 15 voyages précédents me conforte dans l'idée de voyager seul ... bien sur, seul avec moi-même ... mais avec les problèmes limités à une seule personne.  Par ailleurs, voyager seul  facilite et favorise la rencontre d'autres personnes sur le(s) chemin(s) et de bénéficier vraiment du voyage.

Le coeur remis à l'endroit ... je peux partir ...

Après une courte hospitalisation d'un jour et demi, le jeudi 7 à St-Luc (Bouge), grâce au Dr Sprimont, cardiologue et à son équipe, mon coeur est reparti à l'endroit ... tout en restant bien à gauche !  Il m'a souhaité un bon voyage "dans les Rocheuses".

Le vélo et les bagages sont prêts

Photo prise le 26 août 2023, jour de mon anniversaire ... trois pneus, c'est mieux que deux !

Lorsque vous recevrez le deuxième message de la Transcanadienne, je serai déjà en route vers et dans les Rocheuses depuis quelques jours.  Normalement dans cette région, il devrait y avoir moins de feux en activité.  Je crains toutefois les fumées et ce serait dommage de ne pas pouvoir admirer la beauté des lacs et montagnes que connait cette région.

A bientôt.    Léon, le transcanadien