Du samedi 9 mai au vendredi 15 mai 2009

Un écho dans la presse (en un diario del Ecuador)

Samedi 9 mai, avant de quitter Quito, un journaliste très sympa m'a interviewé en vue d'insérer un article sur mon projet de voyage dans un quotidien important d'Equateur: "La Hora".

De Papallacta à l'Amazonie équatorienne (hasta la Amazonia Ecuatoriana)

Le mardi 12 mai 2009 à 12h (19h heure belge) je suis arrivé à Mishaualli en Amazonie, accueilli par ma petite cousine Amélie et son époux Teodoro. 

La longue montée vers le col de Papallacta à été la montée la plus dure que je n'ai jamais faite dans ma vie ... à vélo ... jusqu'à présent ! Pour accomplir les 15 derniers kms de cette ascension, j'ai mis plus de 4 heures et c'est dans la nuit, deux heures après la tombée du jour, que je suis arrivé au sommet; heureusement j'ai trouvé un petit hôtel dans la descente après 10 km parcourus dans le noir (le vélo dispose d'un feu rouge arrière !) 

Bref, je suis toutefois heureux d'être passé par là et cela sans le moindre mal de tête ... la seule chose c'est que je devais m'arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle, étant donné le poids du vélo, du chargement et surtout de l'altitude.

Lundi 11 mai et mardi 12 mai, je suis redescendu de l'altitude 4.064 à l'altitude 490 ici en Amazonie. Amélie et Teodoro ont mis sur pied une agence de voyage afin de permettre aux touristes qui le désirent non seulement de profiter des beautés naturelles de la région mais aussi d'entrer en contact avec les membres d'une communauté villageoise et de leur projet. 

En effet, depuis son arrivée il y à 4 ans dans le petit village de Shiripuno, Amélie aidée de Teodoro qui est devenu son mari, participe activement à ce changement: bourses d'étude pour favoriser la scolarisation des jeunes du secondaire; alphabétisation des femmes et surtout le projet de tourisme communautaire.

Shiripuno, un projet d'écotourisme communautaire (un projecto de ecoturismo comunitario)

Grâce à celui-ci, les femmes du village commercialisent elles-mêmes le produit de leur artisanat, ce qui leur donne le moyen d'assurer elles-mêmes l'éducation de leurs enfants. Par ailleurs, ce projet vise également la préservation de la culture Quicha tout en veillant à la préservation de l'environnement dans une région qui est encore, jusqu'à présent "vierge" mais qui risque dans les années qui viennent de susciter la convoitise de sociétes multinationales ... les mêmes, qui au Brésil, depuis des années, hélas, contribuent à la déforestation rapide du plus grand poumon de la planète.

Toute personne intéressée par ce projet peut s'informer d'avantage sur le site de ce projet d'écotourisme communautaire (courriel: teorumiagenciadeviajes AT yahoo.es)

Chutes d'eau et descente du fleuve Napo en pirogue

Le mercredi 13 mai, avec Teodoro comme guide, nous avons marché dans la forêt jusqu'à une chute d'eau dans laquelle nous nous sommes baignés. Sur le chemin, rencontres de papillons et de diverses espèces d'arbres des plus grands au plus étonnant, tel l'arbre téléphone, lequel frappé par un caillou peut transmettre votre message à 5 kms (sans fil et sans antenne!)

Aujourd'hui, jeudi 14 mai, nous avons effectué une descente de rivière en pirogue, à plus de 5.000 kms de l'endroit où je travaillais au Brésil entre 1974 et 1977 : la même forêt, les mêmes maisons en bois aux toits de paille construites sur pilotis, le même sourire de gens accueillants.

Un arbre vieux de 700 ans

Avec un guide récemment diplômé, je suis grimpé dans la forêt jusqu'à un endroit duquel on découvre un large paysage sur le Rio Napo. Nous avons pu admirer un arbre énorme haut de 50 mètres avec un pourtour de 20 mètres à la base (il faut 42 personnes avec les bras bien tendus pour "l'embrasser" !)

En route vers Riobamba

Ce samedi 16 mai, je réenfourche mon vélo .... qui s'est "reposé" quelques jours dans une chambre construite exclusivement avec des matériaux de la forêt. Me voilà de nouveau en direction des hauteurs, via Puyo et Banos, via une route qui serpente et qui est l'une des plus pentue de l'Equateur. Bref, je prévois de 5 à 6 jours pour rejoindre Ambato (projet soutenu par OXFAM). 

Ensuite je prendrai la direction de Riobamba et de Cuenca où j'arriverai aux alentours du 4 juin; c'est-là que je retrouverai Hubert et Marie-Anne, les parents d'Amélie, mes cousins français que je n'ai plus vus depuis 2001 !

A dans une semaine pour le message suivant de mon voyage ... si cela vous intéresse bien sûr !

Hasta mas. Muchas grazias; merci beaucoup pour vos messages ... qui me donnent du courage. Léon

Meilleurs bisous d'Amélie, ma petite cousine, de Teodoro, son mari et de Huaira, leur petit garçon dont le prénom Quichua signifie "le vent" ... !