Du dimanche 7 juin au samedi 13 juin 2009

Suite de la route en Equateur

Il semblerait que les gens vivent vieux dans cette région située au sud de l'Equateur, proche de la frontière avec le Pérou. Sans doute grâce a la bonne alimentation et au climat; mais vraisemblablement pas parce qu'ils font du vélo... en effet je n'en ai pas croisé sur la route qui me conduit au Pérou !

Echos de deux jours de vacances avec la famille Leman

Plein de souvenirs d'enfance à partager avec ma cousine Marie-Anne, cette Tournaisienne qui a émigré dans les Yvelines et Hubert son mari qui consacrent tous deux une bonne partie du temps de leur retraite à aider des associations de développement en Inde, au Burkina Faso et en Equateur, plus précisément en Amazonie où leur fille Amélie travaille (voir message n°3).

La ville de Cuenca, appelée autrefois Tonebamba fut occupée par les Incas mais des temples de cette civilisation, il ne reste ici que quelques murs de pierre. 

Le parc national de Cajas situé à l'Ouest de la ville nous a permis de nous balader dans une nature merveilleuse aux multiples lacs. Des 200 lacs de ce très grand parc naturel, nous en avons vu 6 ou 7. 

Très peu de randonneurs, quelques lamas, moutons, chevaux. Avec en prime de très beaux paysages. Nous étions à certains moments à plus de 4.000 mètres !

Nous avons du interrompre notre séjour à Cuenca car le petit Huaira ne supportait pas le changement de climat... de retour dans son Amazonie, aux dernières nouvelles, il a retrouve la santé. Avant de me quitter, il m'a fait cadeau d'un petit drapeau équatorien... qui flotte à présent sur le guidon de mon vélo.

De retour à Vilcabamba

J'y ai retrouvé mon vélo que j'ai aussitôt réenfourché. Jusque Yangana, la route vers le Sud est asphaltée. Ensuite, jusqu'au Pérou, c'est une route empierrée. Quand il fait sec, il y a bien de la poussière quand un véhicule passe mais cela ne dure pas très longtemps. En revanche, la pluie amène son lot d'ennuis. 

Jeudi 11 juin, la pluie m'a beaucoup retardé si bien que lorsque, vers 17 heures, je m'apprêtais à continuer à monter dans la cordillère, des ouvriers de la route m'en ont dissuadé et m'ont proposé de passer la nuit dans leur cabane. 

Il y avait un gardien pour la nuit qui passa la nuit dans un camion. Quant à moi, j'étais tout heureux d'avoir trouvé ce refuge car toute la nuit, le vent et la pluie n'ont cessé. Au petit matin, j'ai salué les ouvriers et j'ai continué ma route: de la boue, des torrents d'eau à passer à gué... mais heureusement la pluie avait cessé.

Ce vendredi, rebelote la pluie est réapparue en fin d'après midi et la boue a considérablement ralenti ma progression. Heureusement, je suis arrivé à Zumba, la dernière ville équatorienne importante avant la frontière: un petite pension où j'ai pu faire un nettoyage complet du vélo devenu méconnaissable.

En route vers le Pérou

Vu de loin, vous me direz peut-être que ce n'est pas le Pérou ... mais si, je vous assure, il s'agit bien du Pérou ... plusieurs fois plus grand que l'Equateur! Alors imaginez-vous le nombre de jours que j'aurai "la chance" de passer dans ce pays ! Demain, dimanche 14 juin (une bonne fête à tous les papas), je passe la frontière.

Au plaisir de vous reparler par mon prochain message ... au Pérou, cette fois !

Leon